Liberté ! (avec un point d’exclamation) de Gauthier FOURCADE à LA MANUFACTURE DES ABBESSES 7 rue Véron 75018 PARIS – Mise en scène de William MESGUICH du 25 Août au 5 Novembre 2017 du Jeudi au samedi à 21 Heures, le Dimanche à 16 Heures –

Il a une tête de Gribouille incoiffable. Gribouille, c’était un personnage de bande dessinée à l’époque des images d’Epinal. Il lui arrivait beaucoup de mésaventures car il avait toujours le nez en l’air.

Mais le patatras chez Gauthier FOURCADE, c’est de l’art pas du lard. Mauvais jeu de mots, bien sûr, car on ne tire pas sur les bretelles du langage, du jour au lendemain. Faut le déclic de quelques petites expériences malheureuses, par exemple avoir eu affaire à un morceau de chewing-gum qui s’est collé à votre chaussure, ridicule n’est ce pas ? Mais pas plus ridicule que le cri d’Archimède en sortant de son bain  » Eurêka » !

Gauthier FOURCADE c’est Eurêka en personne, un savant dans les nuages qui évolue dans une tempête de mots qui font boule de neige dans sa tête. Oui parce que sa tête n’est pas forcément la nôtre. D’abord, il perçoit les mots comme de véritables injonctions, il n’en piétine pas le sens, il s’en submerge jusqu’à l’ultime éblouissement. On pourrait dire qu’il s’en parfume pour partir dans des délires qui n’appartiennent qu’à lui . Celui qui lui pique une fesse devient le piqueur de fesses et ça fonctionne dans l’imaginaire. Pourquoi, parce que tous les chemins mènent à Rome, que le personnage est sympathique et que nous avons compris que tel un bateleur royal, il donnera sa chance à l’épine d’une rose, à la trace d’un pneu dans le désert, à une écuelle renversée ou à un cil tombé dans la soupe.

Jusqu’au bout du monde, juste affrété par son imagination, Gauthier FOURCADE dispose d’une liberté sans bornes puisque dit-il « la liberté ce n’est pas de choisir, c’est de créer » et il a cette pensée magnifique « Est magique quelque chose qui n’a pas de passé qui est un pur commencement ».

La scénographie très concrète de William MESGUICH fait penser à un jardin de récréation où quelques pancartes de mots dans un arbre et une malle suffisent à dégourdir les rêves du magicien.

Juché sur son âne de Buridan, Gauthier FOURCADE va au devant de la poésie qui respire chez les êtres, même ceux qui font la moue, c’est un croyant en quelque sorte, un valeureux chevalier de la liberté en pleine création !

Paris, le 31 Août 2017                        Evelyne Trân

Dans le cadre de LA MOUSSON D’ETE – ECRIRE LE THEATRE AUJOURD’HUI – ENTRE LES LIGNES DE TIAGO RODRIGUES avec TONAN QUITO au Centre culturel Pablo Picasso à BLENOD-LES- PONT- A- MOUSSON le 27 Août 2017 –

de Tiago Rodrigues (Portugal), texte français de Thomas Resendes, avec Tónan Quito

Il semble s’être échappé d’une nouvelle de José Luis BORGES, dès qu’il apparaît sur scène.Y a t-il eu un commencement, y aura t-il une fin ? L’homme parle en portugais. Nous qui ne comprenons pas le portugais,nous voici obligés effectivement de déchiffrer par dessus la voix portugaise « entre les lignes » le texte en surtitrage qui s’affiche.

Mais nous ne comprenons pas davantage. Certes les noms de TIRESIAS et d’OEDIPE nous interpellent et nous pensons que le comédien est en train de répéter une scène d’OEDIPE ROI mais les phrases de la scène semblent parasitées par d’autres « bizarres » dont nous ne pouvons saisir l’origine.
Enfin, le comédien s’interrompt pour s’adresser aussitôt au public en français comme s’il avait lu dans ses pensées. « Quand avons nous perdu la parole ? Quand elle t-elle devenue pour nous si complexe ou si simple qu’elle a cessé d’être la nôtre ? »

Commence un récit fabuleux où il est question de l’auteur lui même Tiago dont Tónan est l’interprète. Tiago devait écrire un monologue autour d’Oedipe Roi mais il a déclaré forfait suite à une maladie des yeux. Tónan doit se débrouiller seul, c’est alors qu’il découvre une lettre dans une édition d’Oedipe Roi qui appartenait à la Bibliothèque du Centre Pénitencier de Lisbonne. Au-dessus de chaque phrase du texte de la pièce, un inconnu a écrit à la main une lettre adressée à sa mère. Un prisonnier évidemment qui ne devait pas avoir de papier. De façon étonnante, les pensées, les phrases du scripteur semblent se superposer aux paroles des personnages de la pièce ou même en découdre ou les rejoindre.

La découverte a un effet explosif chez Tónan très inquiet au sujet du spectacle qui risque d’être annulé . Pourtant fasciné par la lettre, Tónan veut rechercher son auteur et se rend à la bibliothèque de la prison …

Nous n’irons pas plus loin pour ne pas déflorer le mystère. Mais tant de destins semblent s’être engouffrés dans le récit pourtant simple de prime abord de Tónan, que nous avons l’impression d’avoir pénétré dans un tourniquet de portes communicantes incroyable.

Le spectacle s’achève sur la lecture du message d’adieu du prisonnier à sa mère qui résonne d’autant plus qu’il s’intercale entre les lignes lorsque Oedipe demande d’être jeté à la mer.

Nous restons médusés autant que le comédien lui même TONAN QUITO, extraordinaire conteur, qui nous a permis de frôler de façon totalement inattendue quelques effluves, quelques hélices du mystère théâtral !

Paris, le 30 Août 2017                           Evelyne Trân

Dans le cadre du festival LA MOUSSON D’ETE – ECRIRE LE THEATRE AUJOURD’HUI – LE PARLEMENT DES FORETS de Marc-Emmanuel SORIANO à l’Espace Saint Laurent à PONT A MOUSSON, le 26 Août 2017 –

Gabriel Fabing (Musicien) , Agnès Francfort(Assistant(e) à la mise en scène)
Avec la troupe amateur du bassin mussipontain dirigée par Eric Lehembre

 

Ils fuient la misère, la guerre, ils quittent tout, terre , patrie, famille, on les appelle les migrants, ils se retrouvent pris au piège, à la merci de passeurs parce qu’ils ne connaissent pas la route. Ils n’ont pour seul bagage que leur humanité, alors même qu’ils sont conduits à errer, attendre comme des bêtes, avec pour seuls interlocuteurs la faim, la soif, la peur, et le sentiment de la mort qui rôde parce qu’ils s’éprouvent traqués de tous les côtés en danger de mort.

Cette humanité exsangue donne l’effroi parce qu’elle est à l’envers de notre roulis quotidien, qu’elle signifie que la paix, le bien être et tous les progrès affichés par l’homme se poursuivent aux dépens de ceux moins chanceux qui n’ont pas d’autre choix que d’y aspirer.

Marc-Emmanuel SORIANO leur donne la parole dans un texte choral, une sorte de feuille de route de notre charte humaine qui va laisser des traces parce qu’il n’est pas nécessaire de vouloir se donner bonne conscience pour éprouver que le phénomène des migrations universel, questionne le destin de tout homme. Ou alors qu’est-ce donc qu’être humain ? Sont- ils si différents de nous ces migrants ?

La forêt que traversent les personnages de la pièce devient ce milieu hostile où les hommes sont des loups pour l’homme. Les fuyards ont plus à craindre des passeurs qui n’hésitent pas à tirer sur ceux qui n’ont pas d’argent que des bêtes féroces. Certains en référence à leur culture animiste n’hésitent pas à invoquer les esprits.

Davantage qu’à une lecture, nous avons eu l’impression d’assister à un véritable chant choral poétique soutenu par la composition musicale très suggestive de Gabriel FABING. Très impliquée, la troupe amateur du Bassin mussipontain, dirigée par Eric LEHEMBRE a donné le meilleur d ‘elle même pour incarner ce parlement des forêts, nous le rendre plus proche, plus humain, crucial.

Paris, le 30 Août 2017                                 Evelyne Trân

 

 

SACRÉ, SUCRÉ, SALÉ dans le cadre du Festival LES NUITS DES ARENES aux Arènes de Lutèce le Jeudi 31 Août 2017 à 21 H 30 –

VOIR LE TEASER

texte, conception et jeu Stéphanie Schwartzbrod
avec des extraits de Gabbatha de Fabrice Hadjadj et Le repas de Valère Novarina

mise en scène Stéphanie Schwartzbrod et Nicolas Struve

collaboration artistique Michel-Olivier Michel, lumière François Pierron, son Éric Sesniac, vidéo Raphaël Récamier, fenêtre Damien Caille-Perret, régie Emmanuelle Phelippeau-viallard, régie d’accueil Mustafa Benyahia, administration Danièle Gironès, diffusion Emma Cros

Bourlinguer, bourlinguer à travers quelques recettes de cuisine originaires de cultes ou traditions religieuses aussi bien judaïques, chrétiennes que musulmanes, c’est le pari de Stéphanie SCHWARTZBROD qui n’entend pas faire acte de prosélytisme , mais plutôt d’exploratrice des secrets d’histoire, de mythes ou de légendes qui accompagnent certains plats lors de fêtes religieuses.

On les appelle païennes, les fêtes qui célèbrent plusieurs dieux, et tout simplement religieuses celles qui ont pour origine les croyances monothéistes.

Le spectacle de Stéphanie SCHWARTZBROD s’adresse aussi bien aux croyants qu’aux athées, parce qu’il n’est pas besoin d’être adeptes d’une quelconque religion pour croire à quelque chose .

Stéphanie SCHWARTZBROD croit aux vertus et aux pouvoirs des aliments que les hommes depuis la préhistoire associent à leur vie quotidienne, à la médecine, aux joies de vivre.

Que certaines recettes aient traversé l’histoire, qu’elles se soient attachées à quelques événements historiques marqués par les religions monothéistes, est révélateur des rapports à vrai dire complexes que l’espèce humaine entretient avec la nourriture.

Parce que l’être humain, nous dit-elle, cherche à donner un sens aux aliments comme si, de tout temps confronté à cette transformation de l’aliment en excrément, il voulait conjurer cette réalité peu valorisante.

C’est donc transformée en cuisinière que Stéphanie SCHWARTZBROD devient conteuse à travers un inventaire de quelques recettes qui frappent l’aile du calendrier comme autant de signaux culinaires affectifs.

C’est le manger ensemble que célèbre cette cuisinière. N’oublions pas que les ancêtres des religions monothéistes avaient leurs Dieux, et notamment Dionysos.

Il semble bien s’être invité au spectacle de Stéphanie SCHWARTZBROD, lui avoir insufflé sa gaîté, son exubérance, son sens de la convivialité.

En véritable bateleuse, elle fait le compliment de multiples plats de fêtes, nourris d’histoires et de légendes tandis que s’échappe le fumet de la chorba qui cuit sur scène tout le long de son spectacle.

Des recettes ensorcelantes ? C’est bien possible, mais oui, nous n’avons pas besoin de nous dire musulmans pour apprécier la chorba. Ne nous voilons pas le gosier nous dit Stéphanie SCHWARTZBROD, sachons goûter la nourriture pour ce qu’elle est, un outil récréatif du palais, prosaïque et pourquoi pas spirituel !

Paris, le 26 Mars 2016                    Evelyne Trân

Mis à jour le 25 Août 2017

FESTIVAL LES NUITS DES ARENES – ATELIERS, DEBATS, SPECTACLES AUX ARENES DE LUTECE DU 31 AOUT AU 2 SEPTEMBRE 2017 –

https://www.nuitsdesarenes.com/

L’ART OU LA VIE – UN DOCUMENTAIRE DE JAQUES DUTOIT SUR LE SCULPTEUR ET XYLOGRAVEUR GUILLAUME DE LA CHAPELLE AU TRAVAIL DANS SES ATELIERS – AU KINO FILMPODIUM Biel-Bienne Fbg du Lac 73, 20502 Bienne SUISSE – Dimanche 10 SEPTEMBRE 2017, 10h30, 20h30 – En présence de Jaques Dutoit et Guillaume de La Chapelle –

Long métrage documentaire de 70min


Réalisation : Jaques Dutoit

Production : Jaques Dutoit / Vidéo de poche


Étalonnage : Herbert Posch ( Vidéo de poche)

Monté à Video de poche

Embrasser un instant de création, c’est la sensation que nous procure le temps passé avec un artiste. Jaques DUTOIT possède l’art d’entrer comme un courant d’air dans l’univers d’un artiste. Courant d’air, le terme n’est pas péjoratif, si nous ajoutons des ailes à notre esprit, à nos souvenirs et tout simplement à notre regard. Celui de Jaques Dutoit étant particulièrement curieux et sensible, enclenche tous les précipités possibles ou imaginaires de l’événement, la présence d’une caméra. Pour ce faire, il se tient invisible et silencieux, juste désireux de laisser parler les choses elles-mêmes, comme pour faire croire au spectateur qu’il est lui-même en train de filmer ou qu’il rêve.

Nous entrons dans son film comme dans un rêve, ce rêve est super car il est aussi musical . Les petites joutes entre l’œil et l’oreille sont souvent époustouflantes, toutes sortes de musiques (jazz , électro, classique etc) s’invitent à la fête, certaines semblent déborder des gravures de Piranèse, envoyer de joyeux coups de boules aux silences juste apparents des matières utilisées par le sculpteur et xylograveur Guillaume de La Chapelle qui passionnément évoque les relations entre les volumes, les formes, les traits et raconte que pour lui le dessin est partout, qu’il est une réalité de tous les instants. Comment ne pas être ému d’imaginer toutes ces petites actions invisibles qui se mobilisent pour nous offrir du visible.

Dès lors nous comprenons que le désir de beauté, c’est celui d’une émotion, il s’exprime grâce au dialogue incessant qu’entretient l’artiste avec les matières, le plâtre, l’argile, la cire, le bois, le papier et ces éléments, l’eau, le feu. Et si vous ajoutez à ces considérations celles du temps, d’espace et de mouvement, c’est la mer que vous entendez et voyez à la fois, vous êtes submergés.

Guillaume de La Chapelle apparaît comme un artiste très humble qui accepterait volontiers d’être dépassé par ses créations parce qu’une oeuvre d’art apparemment immuable appelle la lumière. Elle devient un pôle de tous les instants en réfléchissant la vie et évidemment la vie, nous le devinons pour Guillaume de La Chapelle est pleine d’esprits.

Une oeuvre au présent, passé, futur, toujours en train de s’accomplir à travers votre propre regard, une oeuvre qui parle, c’est probablement le souhait de tout artiste. Pari réussi pour Jaques Dutoit avec ce film qui respire le bonheur de la création !

Précisons tout de même que ce film a été réalisé avec une petite caméra et les moyens du bord mais un bord constitué d’une équipe formidable !

Paris, le 20 Août 2017                                    Evelyne Trân

 

LE HORLA DE MAUPASSANT – MISE EN SCÈNE SLIMANE KACIOUI AVEC FLORENT AUMAÎTRE AU THEATRE DU LUCERNAIRE – 53 Rue Notre Dame des Champs 75006 PARIS – DU 7 JUIN AU 20 AOUT 2017 – DU MERCREDI AU SAMEDI À 20H ET LE DIMANCHE À 18H

 

Le Horla est toujours présenté comme une nouvelle fantastique de Guy MAUPASSANT. Pourtant à la lumière de la biographie de l’auteur, elle dépasse, à notre sens, le cadre de la littérature fantastique, pour devenir un témoignage humain poignant d’un individu, victime de troubles de la perception.

Nous sommes tous plus ou moins habités par quelques fantasmes, complexes, angoisses ou névroses généralement bien enfouis dans l’inconscient mais si ces démons venaient a prendre forme, à s’extérioriser, comment réagirions nous ?

Tout le long de son récit, le narrateur, un homme ordinaire et plutôt enjoué exprime le processus du cataclysme dont il est victime, une sorte de dissolution des frontières entre sa perception du bien, le bien être, et sa perception du mal, la présence d’un être invisible qui voudrait le déposséder de lui même.

La narrateur est-il en train de devenir fou, difficile de l’affirmer car ses propos semblent parfaitement sensés, ils découlent d’un homme dont l’acuité de la perception ne permet pas le doute, non le Horla n’est pas le fruit d’hallucinations, il existe comme le mal existe de quelque façon qu’il soit décrit.

Ce Horla ne pourrait-il pas être une projection du propre être invisible du narrateur, un refoulé de sa personnalité, une autre face de lui même, celle qui ne peut s’exprimer que dans l’intimité ?

Sans sa couleur du fantastique, le témoignage de cet homme serait insoutenable comme la souffrance mentale qu’il éprouve, mais Maupassant possède l’art de raconter sans se départir d’une certaine ivresse celle de la sublimation du mal, transformant une expérience douloureuse en véritable thriller.

Ce personnage, nous l’aurions volontiers imaginé sous l’aspect d’un beau ténébreux, une sorte de Raskonilkov tourmenté. En découvrant son interprète au Lucernaire, nous découvrons au contraire un homme sympathique, bon vivant, simple, sans prétentions, le voisin idéal en somme. Le contraste entre sa personnalité et sa terrible aventure nous renvoie à notre propre banalité. Mais c’est tout le sujet de la nouvelle d’ailleurs, cette rencontre d’un homme ordinaire avec un être extraordinaire, un Horla extraterrestre.

Florent AUMAITRE, mis en scène avec délicatesse par Slimane KACIOUI, innerve avec une remarquable aisance tous les tourbillons de pensée du narrateur. Cela est en soi fantastique d’éprouver grâce à son interprétation l’acuité de la perception de Maupassant, « humain, trop humain ».

Paris, le  14 Août 2017                       Evelyne Trân  

 

 

La Mousson d’Eté – MEEC [Maison Européenne des Écritures Contemporaines] du 24 au 30 Août 2017 – Rencontres théâtrales internationales à l’Abbaye des Prémontrés à Pont-à-Mousson (54700) .

D

DOSSIER DE PRESSE MOUSSON 2017

en compagnie des auteurs

Marion Aubert (France), Lola Blasco (Espagne),

Joseph Danan (France), Nathalie Fillion (France),

Marie Henry (France), Pascale Henry (France

Rebekka Kricheldorf (Allemagne), Collectif Le Grand Cerf

Bleu (France), Rasmus Lindberg (Suède), Wolfram Lotz

(Allemagne), Philippe Minyana (France), Lola Molina

(France), Lisa Nur Sultan (Italie), Nathalie Papin (France),

Christophe Pellet (France), Pauline Peyrade (France),

Tiago Rodrigues (Portugal), Roland Schimmelpfennig

(Allemagne), Marc-Emmanuel Soriano (France),

Helena Tornero (Espagne), María Velasco (Espagne),

Ivan Viripaev (Russie)

 

Voici la 23ème édition de la MOUSSON D’ETE à l’Abbaye des Prémontrés qui permet chaque année à des auteurs dramatiques d’assister à la naissance de leurs pièces grâce à des mises en espace  ou des lectures effectuées par des metteurs en scène et comédiens  chevronnés.

Rappelons que cet évènement fondé par Michel DIDYM en 1995 a révélé un bon nombre d’auteurs et qu’il s’agit dorénavant d’un rendez-vous majeur de la création contemporaine par ailleurs très convivial et très prisé par le public.   

Paris, le 7 Août 2017                  Evelyne Trân

 

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