Qu’on le soit, qu’on le soit pas de et par Jean-Marie BLANCHE.

Les Grands sont souvent

appelés « P’tits Cons »

Quand les P’tits s’entendent

traiter de « Grands Cons »

Pour la Droite, les Gauchistes

sont des « Cons à enfermer »

Pour la Gauche, les Fachistes,  

de « Gros Cons en liberté »

On peut être riche,

et être un « Pauv’ Con »

Sortir de sa douche,

rester un « Sal’ Con »

Ceux qui s’perdent en conjectures

sur la nourriture d’un Con

Trouveront que, par nature,

 ils mandent tous comme des Cons

 Qu’on le soit, qu’on le soit pas,

On est le Con de quelqu’un,

Rassuré à chaque fois

Que l’on trouve plus Con que soi.

Y’a de « Sacrés Cons »

qui ont tant besoin,

Pour qu’on les croit Cons,

d’un sceptre à la main.

Inutile d’être géomètre

pour être un « Vieux Con Borné »,

Ni champion de tir pour être

un « Jeune Con Carabiné ».

Dîtes à un raciste :

« T’as une tête de Con ! » :

Il ne vous croira pas,

il est bien trop Con.

Si ce Con se sent à l’aise,

 c’est qu’il sait très bien au fond

qu’s’il est Con comm’ un pot d’fraise,

C’est pas marqué sur son front.

Qu’on le soit, qu’on le soit pas,

On est le Con de quelqu’un,

Rassuré à chaque fois

Que l’on trouve plus Con que soi.

Que ceux qui m’écoutent

juste en ce moment,

N’aient plus aucun doute :

J’en suis un vraiment !

Mais que tous les « Cons en place »

dont on dit qu’ils sont les Rois

Sachent bien que je m’efface

quand je trouve « plus Con que Moi ».

Qu’on le soit, qu’on le soit pas,

On est le Con de quelqu’un,

Rassuré à chaque fois

Que l’on trouve plus Con que soi.

Qu’on le soit, qu’on le soit pas,

On est le Con de quelqu’un,

Rassuré à chaque fois

Que l’on trouve plus Con que

MOI.

Dit au cours de l’émission « Deux sous de scène » sur Radio Libertaire

le 00 xxxx 2010 à 00h00 par Jean-Marie Blanche

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