JEANNE PLANTE AFFICHE

Avatar de Evelyne TrânTHEATRE AU VENT

 

  • Mise en scène PATRICE THIBAUD

    Chant et comédie JEANNE PLANTE

    Guitalélé et Violoncelle PHILIPPE DESBOIS

    Casseroles JACQUES TELLITOCCI

    Claviers JEREMIE PONTIER

    Son BENOIT DESTRIAU

    Lumières ALAIN PARADIS

 

Elle a l’art de sublimer le cocasse et on l’imagine volontiers courir à travers les nuages avec un tambour en flammes. C’est en soi une déesse, une figure mythologique, chamboulée de se retrouver sur terre et de devoir se coltiner un quotidien parfois morose qu’elle a pour mission d’étourdir.

 Sa baguette magique, c’est l’humour, sa langue qu’elle n’a jamais dans sa poche et c’est plus fort qu’elle, elle dira toujours ce qu’elle pense et tant mieux car elle sait mieux que personne déclarer son amour à un Italien qu’elle décrit avachi et prétentieux.

 Elle déconcerte, Jeanne PLANTE, elle se déconcerte et ça tombe bien puisque son concert comique et sentimental s’avère une vraie bouée de sauvetage destinée aux âmes complexées de…

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POUR UN OUI OU POUR UN NON de Nathalie SARRAUTE A LA MANUFACTURE DES ABBESSES 7 RUE VERON 75018 PARIS Du 5 SEPTEMBRE au 23 NOVEMBRE 2019 à 19h les jeudis, vendredis et samedis .

  • POUR UN OUI POUR UN NON
  • Metteur en scène Tristan Le Doze
  • Distribution Bernard Bollet, Gabriel Le Doze, Anne Plumet, Remy Jouvain

Quels amis aurions-nous si nous attendions d’eux qu’ils nous ressemblent ou tout simplement qu’ils nous comprennent ? Bien qu’ils se sachent opposés par tempérament, deux amis – on se croirait dans une fable de la Fontaine – se prennent au mot. Puisqu’ils sont amis de longue date, ils doivent être capables de tout se dire, jusqu’à l’indicible pour sonder justement ce que signifie ce mot amitié, cette aura qui les stimule affectivement mais aussi spirituellement.

Nous n’en aurons jamais fini avec les mots nous suggère Nathalie SARRAUTE parce qu’ils servent de parapets à nos inconscients et ce sont des outils après tout, des habits. Qu’est que c’est que ça ?  Personnellement, je me souviens d’avoir saisi l’horreur du ça qui désignait l’innommable, une chose ou une personne avant de découvrir qu’un psychanalyste avait développé le concept du ça.

Un ça qui pendouille comme un collier de mouches mortes que dût porter la petite Sophie dans les malheurs de Sophie. Un ça qui devient inouï lorsqu’il éclaire la figure de celui qui le prononce et trahit son mépris pour l’autre, pour l’ami.

Se découvrir morveux sous le regard d’un autre, voilà qui est désagréable, mais lorsque cet autre est votre ami, il y a de quoi tomber en dépression ou en plein délire métaphysique.

C’est cette dimension métaphysique qui éblouit chez Nathalie Sarraute, à charge pour ses interprètes de mouiller la chemise, d’incarner ce oui et non. A notre sens les deux amis ennemis ne scient pas la branche sur laquelle ils sont posés, ils s’y balancent pour un oui ou pour un non.

Il y a de la parade amoureuse chez ces deux compères. Ils s’affrontent pour mieux s’atteindre et cela va justement au-delà des mots, juste une impression, une émotion communiquée par les comédiens, excellents.

Paris, le 22 Septembre 2019

Evelyne Trân

 

 

 

UNE VIE DE PIANISTE – De Agnès Boury et Paul Staïcu au Studio HEBERTOT – 78 bis Boulevard des Batignolles – 75017 Paris – Du 22 Avril au 18 Juin 2019 Les lundis et mardis à 19 H – Relâches les 14 Mai, 3 et 11 juin –

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De Agnès Boury et Paul Staïcu

Mise en scène de Agnès Boury

Avec Paul Staïcu

Lumière Charly Hové

Son Allan Hové

Parmi les œuvres interprétées :

Elton John, Prokofiev, Led Zeppelin, Addinsell, Lalo Schiffrin, Piazzola, Ravel, Eroll Garner, Bach, Ten CC, Chopin, Claude François, Osca Peterson, Schumann, Bobby Mc Ferrin , Paul Staïcu  …  

 Elles courent, elles courent les mains du pianiste, fines et nerveuses, elles dansent juste au-dessus des touches du piano, traversées par la musique comme les feuilles par les frissons d’air, aussi lestes que ces jeunes lézards qui semblent accrocher la lumière, remontent les murs puis disparaissent.

 Pour saisir l’âme d’un pianiste, il faut regarder ses mains, il faut se souvenir qu’elles viennent de la forêt, une forêt musicale bien sûr, qu’elles ont tout entendu, tout mémoriser, qu’elles sont véritablement tactiles, elles sont l’orgue de chaque musicien.

 Avec une belle simplicité, Paul STAIKU nous…

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