Le quai des Brumes de Jacques Prévert Adaptation, mise en scène et rôle principal : Philippe Nicaud Avec Karine Ventalon dans le rôle féminin (Le journal d’une femme de chambre : succès 2018 à Avignon) Au festival off d’Avignon, à la Factory, Salle Tomasi, 4, rue Bertrand 84000 Avignon – A 16 Heures du 5 au 28 Juillet 2019.

  • Metteur en scène : P Nicaud
  • Metteuse en scène : H Darche
  • Interprète(s) : K Ventalon, P Courteix, S Bourdeau, J Hostier, S Albillo, P Nicaud, alternance, D Goudet, S Scherr, O Bruaux, F Merlo, E Ulmann
  • Régisseuse : H Darche

« Atmosphère ! atmosphère ! Est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ? » lançait Arletty à Jean Jouvet dans le film Hôtel du nord de Marcel Carné avec des dialogues d’Henri Jeanson, sorti en 1938.

Nous l’avions oublié mais  Quai des brumes est sorti à la même date avec cette fois-ci les dialogues de Prévert. Une gueule d’atmosphère ? Sous la main grossière du verbe, du trivial, la sueur, c’est l’énergie du désespoir qui frappe les spectateurs. L’ombre s’exaspère sous la lumière, le dur ne peut jurer qu’avec le tendre, le grossier avec le délicat, le diable avec l’ange. Chez Marcel Carné, les contraires s’attirent toujours comme dans l’univers de Prévert où tous les personnages ont en commun une sorte de mélancolie bruyante, une vulnérabilité criante.  Chacun clame son existence, qu’il soit salaud, marginal, artiste, déserteur, défenseur de la veuve et de l’orpheline, ou tout simplement ange égaré. 

C’est donc un régal pour les comédiens d’incarner de tels spécimens. Mais ce n’est pas que du cinéma c’est de la réalité aussi, l’offensive des trottoirs, des ruelles, car le théâtre est déjà dans la rue. Nous croyons voir toujours la même chose mais il suffit de s’arrêter à un détail pour saisir que chaque passant a son histoire, chaque maison, chaque pan de mur change progressivement d’apparence dans ce tour de passe-passe banal et extraordinaire du jour à la nuit.

La nouvelle adaptation théâtrale de Quai des Brumes de Philippe Nicaud fait résonner les coïncidences entre les visages, les corps et leurs attaches à la matière brute. Elle tremble d’effroi, nous disons-nous, elle est adossée contre une échelle en bois, elle est belle, elle attend son amoureux. Mais nous ne sommes pas au cinéma qui gèle notre vision, cette personne est là, vivante sous nos yeux, elle transpire, elle soupire !

Comme nous aimons ce théâtre là qui nous permet de renverser d’un geste la lumière crue de la télévision. Ici l’accordéoniste,  Sébastien Albillo a un rôle à part entière, il devient le chœur d’un mélodrame où tous les personnages ont rendez-vous avec la mort ce qui a pour effet paradoxal de les illuminer. Le clair-obscur en crescendo qui oriente la chorégraphie musicale et impressionniste des metteurs en scène, Philippe Nicaud et Hélène Darche, répond au désir de tout spectateur de sorti ému d’un spectacle.

Oui, tous les interprètes de ce Quai des brumes ont « une gueule d’atmosphère » à la Prévert et c’est jubilatoire !

Paris, le 29 Juin 2019

Evelyne Trân

Bernard DIMEY – Père & Fille – Une incroyable rencontre – Le spectacle musical de Dominique DIMEY – Création au Festival Off d’Avignon du 05 au 28 juillet 2019 – Théâtre Le Cabestan 11, rue Collège de la Croix – 84000 Avignon – Réservation et information : 04 90 86 11 74 et Ticket Off – Jours et horaire des représentations : Du lundi au dimanche inclus à 12h10 (Relâches tous les jeudis) – Durée du spectacle : 1h10 .

Chanson pour Bernard

Dominique DIMEY était l’invitée de l’émission DEUX SOUS DE SCENE sur Radio Libertaire 89.4,  le 29 Juin 2019 ci-dessous en podcast
DEUX SOUS DE SCENE 29 06 19





Conception et mise en scène : Bruno LAURENT

Avec Dominique DIMEY (jeu et chant),

Charles TOIS (accompagnement piano)

Richard BOHRINGER (voix off)

. Décors : Nils ZACHARIASEN

• Lumières : Stéphane BAQUET

  •  

CHRONOLOGIE DES POEMES ET CHANSONS

Paris par cœur (Bernard Dimey / Jean Ferrat) – Au Lux-bar (Bernard Dimey) Les enfants de Louxor (Bernard Dimey) – Quand on a rien à dire (Bernard Dimey) – J’ai trois amis (Bernard Dimey) – L’enfant maquille (Bernard Dimey / Charles Aznavour) – Mais si je n’ai rien (Bernard Dimey / Francis Lai) – Les pauvres (Bernard Dimey) – L’auguste (Bernard Dimey) – Le bestiaire d’autre part (Bernard Dimey) – Les imbéciles (Bernard Dimey / Léo Chauliac, Jean-Claude Pascal) – Tu ne m’as pas encore eu cette fois la vieille (Bernard Dimey) – Chanson pour Bernard (Dominique Dimey / Pierre Bluteau) – Syracuse (Bernard Dimey / Henri Salvador.

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L’histoire de Bernard et Dominique DIMEY on la croirait sortie d’un conte de Prévert, c’est avant tout l’histoire d’une rencontre. Père et fille, Bernard et Dominique ne se connaissaient pas, c’est la poésie qui les a réunis, « le cœur a ses raisons que la raison ignore ».

Elle est parfois légère la vie comme un amour de jeunesse trop vite oublié et Bernard n’a pas su ou pas voulu savoir qu’il était devenu père à 26 ans. Dominique élevée par sa mère imaginait un père idéal, beau, grand.

Elle ne s’attendait pas à découvrir chez Bernard Dimey, surnommé l’ogre de Montmartre, un père plus que biologique, un père spirituel.

Bernard Dimey fait partie de ses artistes qui sont poètes dans la vie et pas seulement sur le papier, sans doute parce que la poésie, il faut la vivre pour pouvoir vraiment la communiquer. Bernard qui n’était pas attaché aux choses matérielles, ni à son apparence – il montait sur scène avec une chemise tachée – éblouissait le public par son charisme.

Tout le long du spectacle musical qu’elle a conçu en hommage à l’œuvre de son père, Dominique exprime sa personnalité bien à elle, celle d’une femme enjouée mais déterminée, qui s’identifie vitalement à une branche toute svelte et pleine d’énergie qui a jailli de l’arbre-poète en marche que représenta Bernard dans les rues de Montmartre, des années soixante à sa mort en 1981.

Ce sont les cafés, les rues, les gens du quartier qui ont inspiré à Dimey ses plus belles chansons « Parmi les joyeux drilles qui ne sont rien du tout mais qui sont tous quelqu’un ».

Sur scène, elle est toujours la fille de Bernard, la jeune fille si émue d’avoir été accueillie comme un rayon de soleil par Bernard. Alors l’on comprend facilement qu’elle souhaite encore rayonner pour lui et faire entendre sa voix à travers ses chansons qui vibrent merveilleusement.

Au piano, Charles Tois nous enchante par ses sourires complices et les propos de Bernard passent avec bonheur par le timbre de Richard Bohringer.

Le spectacle constitue un poème à part entière intitulé « Père et fille » un poème vivant d’une exquise simplicité que seuls savent interpréter ceux qui rêvent tout haut !

Paris, le 27 Juin 2019

Evelyne Trân

SANG NEGRIER de LAURENT GAUDE – FESTIVAL OFF AVIGNON 2019 – AU THEATRE LE VERBE FOU – 95, rue des infirmières 84000 AVIGNON – À 15H15 : DU 6 AU 28 JUILLET – RELÂCHES : 11, 25 JUILLET 2019 –

Bruno BERNARDIN était l’invité de l’émission DEUX SOUS DE SCENE, le 17 Mars 2018 en 2ème partie, sur RADIO LIBERTAIRE 89.4, à écouter en podcast ci-dessous.

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  • Metteuse en scène?:?Khadija El Mahdi
  • Interprète(s)?:?Bruno Bernardin
  • Costume?:?Joëlle Loucif
  • Masque?:?Etienne Champion
  • Scénographe?:?Stefano Perocco di Meduna
  • Création décor?:?Rémi Cassan
  • Lumières?:?Michaël Baranoff
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La pièce SANG NEGRIER adaptée de la nouvelle éponyme de Laurent GAUDE et remarquablement mise en scène par Khadija El Mahdi,
a l’impact d’une scène primitive confinée dans l’inconscient collectif qui lorsqu’elle se rappelle à nos bons souvenirs hallucine l’humain civilisé que nous croyons être.

L’histoire se présente comme un fait divers, un événement qui a jeté le trouble dans une ville seulement préoccupée de sa tranquillité.
Le narrateur est un homme ordinaire devenu commandant d’un navire, non pas en raison de ses compétences, mais à la suite du décès de son prédécesseur. Son rôle est d’acheminer des esclaves depuis l’Ile de Gorée vers l’Amérique. Mais lors d’une escale à St MALO pour l’enterrement du capitaine, cinq esclaves s’échappent du bateau…

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BEAUCOUP DE BRUIT POUR RIEN de William Shakespeare – Mise en scène de Salomé Villiers et de Pierre Hélie au Festival d’Anjou en plein air devant le château de Saumur le 26 Juin 2019 et au Festival off d’Avignon du du 5 au 28 Juillet au Théâtre du Roi René à 20H25 ( la salle de la Reine).

C’est un magnifique spectacle avec 10 comédiens sur le plateau, des costumes magnifiques, des musiques pop composées par Charles de Boisseguin leader du groupe l’Impératrice, et enfin un esprit de troupe comme on en n’a pas vu depuis longtemps et tout cela dans une mise en scène moderne, fraîche et virevoltante.

La distribution est composée de : 

Arnaud Denis

Pierre Hélie

Clara Hesse

Eric Laugérias

Etienne Launay

Bertrand Mounier

François Nambot

Violaine Nouveau

Salomé Villiers

Georges Vauraz

LE CRÉPUSCULE D’après « Les Chênes qu’on abat » d’André Malraux – © Gallimard au Festival off d’Avignon – Présence Pasteur 11 rue du Pont Trouca 84000 AVIGNON à 18h15 – Durée 1h15 du 5 au 28 juillet 2019 (relâches les 8, 15, 22)-

Adaptation et mise en scène : Lionel Courtot

Avec John Arnold (André Malraux) et Philippe Girard (Charles de Gaulle)

  • Création sonore : Michaël LEFÈVRE – Technique : Suzon MICHAT Costumes : Éléa PARDO et Habib BENTAIEB de l’Atelier 5

Construction décors : Pierre CHAUMONT / La Machinerie Graphisme : Corinne Marianne PONTOIR

Photos : Max FREYSS et Nicolas ELSAESSER

S’il n’y avait eu la défaite de la France en Juin 1940, l’homme de Gaulle fut resté dans l’ombre. Puisqu’il n’y a personne pour reprocher à Trenet d’avoir chanté « Douce France », nous pouvons aussi saisir ce qui signifiait le mot France pour le Général de Gaulle à travers son appel du 18 Juin.

De Gaulle incarna une certaine idée de la France qui peut paraître irrationnelle aux jeunes d’aujourd’hui qui n’ont pas connu l’occupation par les Allemands, la chasse aux juifs, les tickets de rationnement etc.

C’est probablement sur le terrain humain plus que politique que se sont accordés Malraux, l’auteur de la Condition humaine, et de l’Espoir, et De Gaulle, l’homme du 18 Juin et le fondateur de la 5ème république. Quant à l’Ecriture, c’était leur péché commun : « Comme il est étrange que l’on doive se battre à ce point, pour arracher de soi ce que l’on veut écrire » fait dire Malraux à de Gaulle.

Dans l’essai « Les chênes qu’on abat » qui raconte une ultime rencontre entre les deux homme, le 11 Décembre 1969, après la démission de de Gaulle au lendemain du référendum de Juin 1969, et dont le Crépuscule est une adaptation théâtrale, nous n’assistons pas un véritable dialogue entre les deux hommes. En réalité, il y a un 3ème personnage invisible, une sorte de statue du Commandeur, qui permet aux deux esprits de mouvoir leurs derniers battements d’ailes qui ne manquent pas de signifiance puisque n’importe comment, aussi bien Malraux que de Gaulle n’ont jamais quitté le champ de leur légende.

Malraux si lyrique d’habitude, prend ici la pose de l’observateur, mais il donne aussi l’impression d’offrir en miroir ses propres considérations sur l’Histoire, la vie et la mort, le destin, au Général de Gaulle.

Nous pouvons croire à cette rencontre ultime à laquelle Malraux entend conférer une atmosphère irréelle conforme d’ailleurs à son état d’esprit qui mise sur l’insondable qui crève les yeux, ébranle toutes les convictions et donne le vertige.

Ce vertige romanesque, émotionnel ou légendaire s’empare des idéologies politiques avec des figures de proue, Jeanne d’Arc, Lénine, Rosa Luxembourg, Jean Jaurès etc. De Gaulle s’inscrit dans ce lignage.

Difficile de dégager la figure humaine sous le masque du mythe. Question de posture que les contradicteurs qualifieront d’imposture. Malraux, écrivain dans l’âme qui cherche à saisir le personnage de Gaulle s’interroge « Ce n’est pourtant pas un personnage de théâtre ».

Nous savons à travers ses interventions télévisées que de Gaulle ne manquait pas de répartie ni même d’humour. La mise en scène de Lionel COURTOT reprend à son compte une réflexion de Malraux étonné par ce mélange d’austérité et d’ironie qui caractérisait la personnalité de de Gaulle mais c’est la gravité qui l’emporte. Les deux comédiens John Arnold (André Malraux) et Philippe Girard (Charles de Gaulle) qui ont à charge de briser la glace sont totalement investis dans la gageure que représente l’incarnation théâtrale de ces deux personnages historiques.

Manifestement « Les chênes qu’on abat » font plutôt penser à un journal de conversations qu’à des entretiens soutenus. Ce journal abonde en digressions télescopiques où se chevauchent les souvenirs, les réflexions et commentaires de Malraux. Les questions ne soulèvent pas des réponses mais toujours d’autres questions susceptibles de donner du relief aux pensées de de Gaulle.

L’estime entre les deux hommes était tacite mais n’incluait pas la familiarité.« Le Général ne raconte guère même dans la conversation » « Je ne connais pas le général de Gaulle. Qui connait qui ? Nous appelons connaissance une familiarité avec ce qu’un homme a d’individuel : n’être pas surpris par tel acte imprévisible, savoir à quelle part de cet homme il appartient. »

Il s’agit donc bien d’un dialogue imaginaire entre en quelque sorte un portraitiste et son modèle.

L’adaptation se concentre donc sur les éléments de dialogues rapportés par Malraux et ce dans un cadre théâtral imposant, une scénographie à la fois voyante et sobre, imposée par la stature des deux personnages.

La récupération théâtrale et politique du reportage inclassable de Malraux qui est toujours resté un électron libre en dépit de ses postes officiels, est sans doute inéluctable.  

Faut- il du sentiment pour faire de la politique ? Cette question qui peut paraître saugrenue s’exalte sous la plume de Malraux, elle a le charme de l’irrationnel, du vent qui s’engouffre à travers les battants de la grande et la petite histoire pour en donner une lecture pleine de contradictions et en définitive plus philosophique que strictement politique.

Ce vent-là avait le goût de l’histoire, celle qui fait cligner des yeux, elle se dépêche encore chez ceux qui entendent en tirer des leçons !

Paris, le 20 Juin 2019

Evelyne Trân

NOBLESSE D’AFRIQUE D’HELENE DE GOBINEAU (ED.PRESENCE AFRICAINE)- RENCONTRE LECTURE EN HOMMAGE AUX TIRAILLEURS le samedi 1er Juin 2019 à la Librairie Présence Africaine.

PRESENTATION LECTURE (extrait enregistrement)

L’Autre Fille Annie Ernaux – Mise en scène Nadia Rémita – Jeu Laurence Mongeaud – Au Studio Hébertot Du 16 avril au 19 juin Les mardis et mercredis 21H.

LF – heb – poster

Nous aurions toujours quelque chose à dire qui témoignerait de notre colère, notre indignation ou nos ressentiments mais le plus souvent nous nous taisons de crainte d’être débordés par l’émotion.

C’est sur ce terrain, me semble-t-il, celui de l’émotion qui est un sable mouvant que travaille l’écrivaine Annie ERNAUX.  

Le sable mouvant de l’enfance laisse des traces « immortelles » dans la mesure où elles restent souvent isolées dans un coin de la mémoire n’ayant plus rien à voir avec la vie d’adulte.

Cela parait évident, l’écriture offre une curieuse perspective à l’imaginaire. Un écrivain se méfie des mots de la même façon qu’un peintre peu prompt à se satisfaire de ses premiers coups de pinceaux sur la toile.

La vérité, on s’en fout, c’est une véritable lagune, de plus nous le savons tout dépend de la perspective que l’on s’offre qui s’avère le plus souvent décalée par rapport à l’objectif.

« L’autre fille » ce récit d’Annie Ernaux pourrait s’intituler lettre à l’absente. Il se trouve que cette absente est surlignée par quelques traces, un nom sur un livret de famille et une photo de bébé. Il s’agit de l’enfant née et morte avant la naissance de la narratrice dont ses parents ne lui ont jamais parlé. Cette absente aurait pu rester lettre morte s’il n’y avait eu cette gifle émotionnelle que reçut Annie Ernaux en surprenant une conversation de sa mère avec une voisine, lui révélant l’existence d’une sœur « plus gentille que l’autre ».

Cette gifle est probablement l’évènement déclencheur du récit parce qu’elle rejette soudain l’enfant qu’était Annie Ernaux à dix ans dans ce camp de l’autre.

 Cet autre bouc émissaire de toutes les projections inimaginables, parce qu’impossible à cerner.  

« Je est un autre » disait Rimbaud. Dans ce récit, il est vraiment question d’une carence affective qui justifie un désir d’incarnation ou tout le moins l’explicite.

Désir d’une sœur à jamais inatteignable ? La transposition au théâtre de ce récit d’une dense sobriété, permet de relever ce désir d’incarnation, grâce à la mise en scène chaleureuse de Nadia Rémita et l’hypersensibilité da la comédienne Laurence Mongeaud qui alchimise cette autre, lui offre sa présence.

Paris, le 17 Juin 2019

Evelyne Trân

QUI VA GARDER LES ENFANTS ? – Création Théâtre-récit De et par Nicolas Bonneau au FESTIVAL OFF AVIGNON – du 5 au 26 juillet à 17h05 au 11 • Gilgamesh Belleville – 11 boulevard Raspail 84 000 Avignon • 04 90 89 82 63 • contact@11avignon.com

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Un spectacle de Nicolas Bonneau et Fanny Chériaux

Interprété par Nicolas Bonneau

Mise en scène Gaëlle Héraut

Création musicale Fannytastic – Scénographie Gaëlle Bouilly, assistée de Cellule B – Costumes Cécile Pelletier Création lumière Rodrigue Bernard – Création son Gildas Gaboriau – Régie Cynthia Lhopitallier, Xavier Jeannot Stagiaire à la mise en scène Chloé Jauset

En tournée Bayeux (14) / Théâtre le dimanche 7 avril 2019 Libourne (33) / Le Liburnia le jeudi 11 avril 2019 Chatellerault (86) / 3T le jeudi 9 mai 2019 — Production La Volige, Cie Nicolas Bonneau Coproductions et soutiens Théâtre de Belleville, Le Gallia Théâtre de Saintes, La Coupe d’or – Scène conventionnée de Rochefort, Théâtre de Cornouaille – Scène nationale de Quimper, Le Théâtre des Sources de Fontenay-aux-Roses, La Maison du Conte et Théâtre de Chevilly-La-Rue, L’Aire Libre de Saint-Jacques de la Lande, La Mégisserie de Saint-Junien, Les 3T de Chatellerault et OARA…

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LES IMPOSTEURS – Dramaturgie de Alexandre KOUTCHEVSKY

FESTIVAL OFF AVIGNON du 5 au 26 juillet à 10h45 au 11 • Gilgamesh Belleville (hors les murs, cité scolaire Mistral).    

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dramaturgie

Alexandre Koutchevsky
mise en scène
Jean Boillot
lumière
Emmanuel Nourdin
avec

Isabelle Ronayette et Régis Laroche

Dans le cadre de la semaine extra du festival NEST, 4ème édition, les adolescents d’une classe de 1ère ont eu le privilège de découvrir une création d’Alexandre KOUTCHEVSKY, « LES IMPOSTEURS » mise en scène par Jean BOILLOT.

Comment passe-t-on de la réalité au théâtre, pourquoi, comment devient-on comédien ?

Une chose est sûre c’est que le théâtre a toujours existé. Mais les enfants qui jouent au gendarme et au voleur dans la cour de récréation ne se pensent pas pour autant comédiens, le jeu pour eux est une seconde nature.

Très finement, Alexandre KOUTCHEVSKY déroule le fil de vie de deux acteurs, une femme et un homme incarnés ardemment par Isabelle RONAYETTE et Régis LAROCHE.

Les deux artistes jonglent avec leurs souvenirs déclenchés par une photo de classe que seuls ils peuvent…

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Durée: 1h25

Distribution :

De Ruwen Ogien

Éditions Grasset

Adaptation : Hervé Dubourjal

La Compagnie Tabard-Sellers

Mise en scène : Éric Bu Hervé Dubourjal
Scénographie : Jean-Marc Toussaint
Avec : Jean-Louis Cassarino, Hervé Dubourjal

Hallucinant, ce philosophe Ruwen OGIEN qui étourdit nos sens moraux les plus inconscients !

A partir de situations quasiment absurdes dans la mesure où nous avons peu de chance d’y être confrontés, le philosophe réussit à troubler notre bonne conscience.

Choisir ou ne pas choisir ? Répondre ou ne pas répondre ? Notre relation à l’autre, c’est-à-dire à l’espèce humaine dont nous faisons partie, implique quelques principes moraux. Sur quelle base reposent-ils ? Quel est leur impact dans la vie courante, et lorsque ceux-ci interviennent de façon manifeste dans nos choix mettent-ils en danger l’image nécessairement passe-partout que nous donnons de nous-mêmes ?

Un principe moral est-il seulement culturel ou se niche-t-il plus profondément dans notre…

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